top of page

VILLES SUR LES RIVIÈRES

ANNA BOGHIGUIAN

31 OCTOBRE 2015 - 16 JANVIER 2016

Le samedi 31 octobre 2015 @ 14h - 17h

Vernissage @SBC Galerie d'art contemporain

''AN INCIDENT''

Lecture d'un incident tel qu'imaginé par Anna Boghiguian @ 16h (en anglais)

ÉVÉNEMENTS

La galerie SBC est heureuse d’annoncer que des visites guidées sont offertes dans le cadre de l’exposition Villes sur les rivières:

Les mercredis @ 14h

Les samedis @ 14h - 16h

INFORMATION

Le Devoir

« ​Le nomadisme et le besoin de raconter d’Anna Boghiguian », par Marie-Ève Charron.

12 décembre 2015

COUVERTURE MÉDIATIQUE

Montreal Gazette

"Every picture tells a story for narrative artists Paul Morstad, Anna Boghiguian", par John Pohl.

31 décembre 2015

DOCUMENTATION

Villes sur les rivières, une exposition d’Anna Boghiguian présentée à SBC galerie d’art contemporain du 31 octobre 2015 au 16 janvier 2016.

 

«Les centaines d’ampoules sont éteintes. Le voyageur jette un dernier regard sur la peinture du cavalier qui a construit le café, les nombreux miroirs, faisant ses adieux à un temps qui est à la fois ici et ne l’est plus. À travers les ruelles, le voyageur débute son aventure en passant par les ateliers d’orfèvres, puis les vendeurs de cuivre, les madrasas et les mosquées,  les chemins de terre empruntés portant les marques des sabots des chevaux, des ânes, des chameaux et de leurs excréments.»*

Anna Boghiguian, Anna’s Egypt

 

«Vers où vais-je? et la réponse est: je vais.»

Clarice Lispector, Água Viva

 

Villes sur les rivières est un projet en cours de l’artiste Anna Boghiguian qui retrace ses séjours en Inde, en Égypte, en Éthiopie et au Brésil, et qui comprend de nouvelles oeuvres produites in situ à Montréal. Les dessins, les objets, la poésie et la prose de Boghiguian opèrent à la fois comme réflexions sur les conditions géopolitiques dans lesquelles vivent les personnes qu’elle rencontre, et comme documents des espaces liminaux des villes qu’elle parcourt. Les rivières traversant ces villes font office de frontières géographiques, et de barrières socio-politiques, à traverser, ou non, à la fois littéralement et dans l'imaginaire. Elles sont des artères vitales et des points de passage employés et occupés de façon précaire. Ce sont des espaces générateurs, et pourtant vulnérables, dangereusement turbulents, calmes par moment.

 

« Je suis pleine d’acacias oscillant jaune, et moi qui ai à peine commencé mon voyage, je l'entame avec un sentiment de tragédie, devinant vers quel océan perdu mes étapes de vie mènent. »*

Clarice Lispector, Água Viva

 

Une nouvelle série de marcheurs habite la galerie. Figures ambulatoires et migratoires, parmi lesquelles on s’imagine des réfugiés, elles semblent franchir de vastes étendues de terre et d’eau, fuyant les tribulations de la guerre et de la pauvreté, traçant d’anciens modes de déplacement et des lignes de fuite à travers le monde, ou alors en créant de nouveaux. Boghiguian peint ces personnages et les paysages qui les environnent avec de la cire d’abeille, les imprégnant directement da la culture des abeilles qui l'ont produite, dont le système d'organisation sociale et le comportement sont désormais également à risque.

 

L’exposition est présentée dans le cadre du programme ciblé de SBC, Água Viva.

 

Remerciements à Alvéole & OBORO

 

 

*Traduction libre.

bottom of page