Le LabARD se réunit sous le baobab, s'inspirant d'une tradition camerounaise partagée par minette carole djamen nganson, membre du LabARD, où se rassembler sous cet arbre majestueux signifie avant tout écouter. C'est dans cet esprit que, le 23 novembre à la Galerie SBC, le LabARD organisera une demi-journée d'étude. Chacun des membres disposera de cinq minutes pour se présenter et évoquer son travail, puis nous nous plongerons dans les questions soulevées par Carla Rangel de manière participative : Qu'est-ce que signifie travailler collectivement ? Qu'est-ce que signifie décolonialiser ? Quels sont les potentiels de l'écoute ? Pourquoi choisissez-vous le son comme médium? De plus, nous prendrons un moment pour commémorer Enrique Dussel, récemment décédé, dont l'œuvre décoloniale a été cruciale pour mettre en lumière la colonialité du savoir. Ces discussions susciteront des réflexions et des idées en prévision de notre prochaine étape à la session d'hiver 2024, une résidence-bilan au SCAN (Studio de Création en Arts Numériques) de l’Université du Québec à Chicoutimi. Ces échanges seront l'occasion de noter et d'archiver nos pensées, contribuant ainsi à notre compréhension de la manière de travailler avec la décolonialité.

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Le Laboratoire d’art et de recherche décoloniaux (LabARD) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) est un regroupement pluridisciplinaire qui utilise des approches décoloniales dans les domaines artistiques, scientifiques, culturels et pédagogiques.